SOMMAIRE
INTRODUCTION :
I- LA METHODOLOGIE :
II- LA METHODE : UNE MULTITUDE DE CONCEPTION
1. Une position philosophique :
2. Une tentative d’explication :
3. Une façon d’aborder :
4. Une procédure spécifique :
5. La méthode scientifique :
6. Un rapprochement avec d’autres termes :
III- QUELQUES METHODES TYPES EN SCIENCE :
1. La méthode expérimentale :
2. La méthode historique :
3. La méthode d’enquête :
IV- LA CLASSIFICATION DES TECHNIQUES :
1. Le contact ou l’absence de contact :
2. Le type de contact :
2. Le type de contact :
3. Le contenu des documents :
4. Le genre de prélèvement :
V- L’EVALUATION SCIENTIFIQUE :
1. La validité :
2. La fidélité :
3. Précision :
4. Les types d’erreurs :
5. La triangulation :
CONCLUSION :
INTRODUCTION :
I- LA METHODOLOGIE :
II- LA METHODE : UNE MULTITUDE DE CONCEPTION
1. Une position philosophique :
2. Une tentative d’explication :
3. Une façon d’aborder :
4. Une procédure spécifique :
5. La méthode scientifique :
6. Un rapprochement avec d’autres termes :
III- QUELQUES METHODES TYPES EN SCIENCE :
1. La méthode expérimentale :
2. La méthode historique :
3. La méthode d’enquête :
IV- LA CLASSIFICATION DES TECHNIQUES :
1. Le contact ou l’absence de contact :
2. Le type de contact :
2. Le type de contact :
3. Le contenu des documents :
4. Le genre de prélèvement :
V- L’EVALUATION SCIENTIFIQUE :
1. La validité :
2. La fidélité :
3. Précision :
4. Les types d’erreurs :
5. La triangulation :
CONCLUSION :
INTRODUCTION :
De même qu’en pédagogie un professeur doit concevoir son cours et intégrer des procédés de compréhension, en science, le scientifique doit concevoir son travail et prévoir les différents moyens à intégrer à chaque étape : c’est sa méthodologie. Après avoir exposé les différentes conceptions du mot « méthode », nous présenterons les quelques méthodes types en sciences sociales. Ensuite les façons d’investiguer en sciences humaines seront définies afin de montrer les techniques utilisées pour recueillir les données dans la réalité. Enfin, nous aborderons la question de l’évaluation en sciences.
I- LA METHODOLOGIE :
La valeur d’une recherche repose aussi bien sur l’examen des résultats que sur l’étude des méthodes et techniques employées lors de cette recherche. La méthodologie est donc aussi essentielle à une discipline que les résultats employés. La méthodologie indique au chercheur comment approfondir une recherche. Ainsi, une fois le problème de recherche circonscrit, le chercheur doit avant toute chose choisir ses méthodes et techniques d’investigation qu’il pourra modifier en fonction de l’évolution de sa recherche.
II- LA METHODE : UNE MULTITUDE DE CONCEPTION
Selon un sens plus ou moins abstrait ou pratique, on distingue plusieurs sens au mot « méthode ».
1. Une position philosophique :
Du point de vue philosophique, une méthode particulière impose des manières de procéder à chaque étape afin de ressortir le type de lien recherché. La méthode expérimentale, parce qu’elle suppose de croire en l’empirisme dicte une certaine façon de faire à certaines étapes afin de ressortir un lien de causalité.
2. Une tentative d’explication :
De manière plus concrète, la méthode est une tentative de d’explication servant de cadre à une recherche. Elle puise sa source dans les considérations philosophique et exprime sa puissance en ce qu’elle commande les façons de concevoir l’objet de recherche. C’est pourquoi on la définit comme un ensemble d’opérations qui permettent d’opérer un choix parmi les technique en vue d’atteindre des objectifs précis ; d’où les propos de Grawitz : « les méthodes répondent à la question du comment ».
3. Une façon d’aborder :
De plus, la méthode peut aussi référer à la manière de faire. Qu’elle intervienne de manière impérieuse (méthode expérimentale) ou non (méthode clinique), elle dicte alors la procédure de conception et de planification de la recherche.
4. Une procédure spécifique :
Souvent, « la méthode » fait plutôt référence à un domaine particulier comportant un ensemble procédures spécifiques à son champ d’étude comme la méthode psychanalytique.
5. La méthode scientifique :
En sciences, la méthode désigne à la fois les qualités d’un esprit scientifique et une façon de saisir la réalité et de produire des connaissances fondé sur les le raisonnement et sur des procédures reconnues de vérification dans la réalité.
6. Un rapprochement avec d’autres termes :
En science, le terme « méthode » peut être partiellement ou totalement assimilé à d’autres expression. C’est l’exemple du mot « approche » qui designe une façon particulière mais non conformiste d’utiliser une théorie scientifique à l’instar de l’approche marxiste. On retrouve aussi le terme « paradigme » qui fait référence à un ensemble de convictions et de façons de faire communes à un moment donné par un groupe de scientifique. C’est le cas du paradigme social qui définissait les individus et les groupes par leurs relations sociales.
III- QUELQUES METHODES TYPES EN SCIENCE :
Du fait de leur façon d’aborder l’objet d’étude et d’organiser la recherche, certaines méthodes en science sont considérés comme des modèles : ce sont des méthodes types. La connaissance de ces méthodes types à caractère transdisciplinaire est indispensable à tout chercheur. Nous n’en citerons que trois.
1. La méthode expérimentale :
Comme son nom l’indique, la méthode expérimentale procède par l’expérience. Le chercheur, au fil de ses expériences manipule à volonté certaines caractéristiques du système afin de ressortir une relation de causalité.
Le plus souvent, les expériences sont menées en laboratoire afin de réduire les interactions extérieures nuisibles. Cependant, malgré toutes les dispositions prises, le chercheur n’est jamais complètement assuré d’un contrôle parfait. En effet, même le matériel utilisé par le scientifique peut interférer avec l’expérience. Ce fut le cas pendant longtemps lors des recherches sur les circuits intégrés ou certaines erreurs étaient dues aux décharges électrostatiques produites par le corps de l’expérimentateur. Ces erreurs sont actuellement limitées par le port obligatoire de bracelets électrostatiques lors de ce type de manipulation.
Généralement, pour réduire ce problème, les chercheurs séparent la population de départ en 2 groupes. Les manipulations effectuées sur le premier groupe vont fournir des résultats qui vont être comparé à ceux du second groupe appelé groupe témoin sur lequel on n’a exercé aucune manipulation.
La méthode expérimentale en sciences humaine est empruntée aux sciences de la nature dont elle est la méthode types. Elle ne porte que sur des données quantifiables qui ne sont pas toujours observables dans l’étude de l’Homme.
2. La méthode historique :
Il s’agit d’une façon d’aborder et d’interpréter un événement passé suivant une procédure de recherche et d’examen des de documents. Elle effectue donc une évaluation ou critique des documents rassemblés par le chercheur. Cette critique comporte 2 volets.
D’un coté, nous avons la critique externe qui vérifie l’authenticité du document et retrace ses origines. De l’autre coté, nous avons la critique interne dont le rôle est de préciser la crédibilité des documents. Elle va donc vérifier les contenus afin d’en permettre un usage judicieux.
Ainsi, comme l’a écrit Belleau (1989), « la recherche n’est pas qu’une simple procédure de recherche des documents mais aussi une procédure d’authentification, de codification et de conservation des documents » et nous ajouterons : qui se propose de reconstituer le passé.
3. La méthode d’enquête :
Technique se déroulant dans le présent, la méthode d’enquête designer une façon d’aborder un objet de recherche suivant des procédures d’investigation auprès d’une population données. Comme l’a écrit Katz (1974) : « tout ce que les gens peuvent et veulent confier à l’enquête doit faire l’objet d’une enquête ». En effet, à travers diverses techniques de collecte des données, la méthode d’enquête se propose de déterminer tout se qui est possible de faire selon un but précis : mode de vie des Sangha par exemple.
Toutefois, on relève quelques limites à ce type de recherche. Notamment la bonne ou mauvaise fois des sujets, ou encore le fait que l’échantillon considéré ne représente que partiellement la nature de la réalité envisagée. Bref, ces insuffisances sont surtout dues au type de technique employée.
III- LA CLASSIFICATION DES TECHNIQUES :
On appelle technique de recherche les moyens qui permettent d’aller recueillir les données dans la réalité. En sciences humaines, on distingue 6 techniques de recherche : l’observation en situation, l’entrevue de recherche, le questionnaire, l’expérimentation, l’analyse de contenue et l’analyse statistique. Afin de mieux comprendre la définition de ces techniques, on les classe en 7 critères.
1. Le contact ou l’absence de contact :
Si le chercheur a la possibilité de pouvoir converser avec l’informateur, il emploiera des techniques dites directes. C’est aussi le cas des phénomènes dont les renseignements ne peuvent s’obtenir que par d’autres informateurs les déportations en Europe de l’Est sous Staline.
Dans le cas contraire, on parlera plutôt de recherche indirecte. Le chercheur s’intéressera par exemple à des documents écrits par l’informateur si ce dernier est déjà décédé.
2. Le type de contact :
Le type de contact est en rapport avec les méthodes directes. Selon le type de liberté que le chercheur souhaite donner à l’enquêté, on distingue :
- la directivité où le chercheur est présent physiquement à coté du sujet et peut même délimiter le type de réponse à fournir
- la non directivité où le chercheur n’est présent physiquement et se contente juste de suggérer les sujets à évoquer
- la semi – directivité qui est à cheval entre les deux
3. Le contenu des documents :
En ce qui concerne les techniques indirectes, on peut évoluer en fonction du genre de contenu auquel on a affaire. D’un coté, nous avons les contenus chiffrés qui sont les objets d’étude de prédilection des méthodes quantitatives comme l’économie. De l’autre coté, nous retrouvons les contenus non chiffrés qui font le substrat des méthodes qualitatives.
Cependant, il ne faut pas y trouver une opposition entre ces 2 types de méthodes mais plutôt une complémentarité car afin de pouvoir mieux cerner un problème et en faire une étude approfondie, on peut faire à la fois appel à la précision des données chiffrées et à des descriptions qualitativement détaillées.
4. Le genre de prélèvement :
Ce critère s’applique autant aux techniques directes que indirectes. En fonction des procédés de traitement des données à utiliser ultérieurement, le chercheur doit choisir le type de données adéquat à recueillir. Par exemple, dans le cas des entreprises, on peut étudier le nombre de postes alloués respectivement aux deux sexes et en ressortir une étude statistique sur la présence des hommes et des femmes en entreprise ; par contre, si on s’intéresse plutôt à l’importance hiérarchique des postes alloués respectivement aux deux sexes, on pourra en ressortir une étude qualitative sur la valeurs des hommes et des femmes en entreprise.

IV- L’EVALUATION SCIENTIFIQUE :
Pour qu’une recherche soit dite scientifique, sa méthodologie et ses résultats doivent être soumis aux autres scientifiques qui vont en évaluer les degrés de validité, de fidélité et de précision et les erreurs possibles.
1. La validité :
Une recherche est d’autant plus valide que les données recueillies traduisent l’objectif cherché. Ainsi, il faut s’assurer qu’on a bien défini ce qu’on prétend étudier en liant les mots qu’on emploie aux faits notés dans la réalité. Ainsi, l’étude de la classe politique camerounaise doit être faite à partir des données recueillies sur les acteurs économiques de ce pays.
L’effort de validité peut se déployer à 2 niveaux. D’abord, la validité repose la consistance logique entre les termes définissants la recherche : c’est la validité interne. Ensuite, la validité concerne l’adéquation entre les phénomènes étudiés et les termes servant à les définir : c’est la validité externe.
Par exemple, on vérifie le fait d’assimiler les pyramides ou le colisé aux romains ; ensuite, on vérifie aussi si les techniques de construction romaines étaient adaptées pour arriver à de tels résultats.
Egalement, on pourra évoquer en recherche qualitative la transférabilité qui fait référence à l’utilisation des mêmes moyens de correspondance entre les termes utilisés et la réalité dans d’autres contextes pour valider plus largement la recherche initiale. De même, la validité de signifiance qui est la qualité d’une compréhension en profondeur des actes et des réponses des informateurs de la recherche.
2. La fidélité :
Elle traduit la qualité d’une technique ou d’un instrument à produire des résultats semblables lorsque utilisés en différentes occasions. Par exemple, un microscope est dit fidèle si utilisé par différents scientifiques, pour observer la même chose, on obtient différents résultats. Ainsi, la fidélité est parfois garantie par la répétition.
Toutefois, en sciences humaines, il n’est pas toujours possible de répéter des expériences faites dans les mêmes conditions. La fidélité sera donc indiquée :
- Soit par le succès des applications concrètes auxquelles l’instrument peut donner lieu,
- soit par une analyse minutieuse des éléments de l’instrument,
- soit par la correspondance entre les découvertes ultérieures et les résultats précédents.
3. La Précision :
La précision est la qualité d’un instrument qui est sensible aux variations et aux formes de l’objet d’étude. Un instrument est donc d’autant plus précis qu’il détecte une moindre variation de l’objet d’étude.
Néanmoins, il faut noter que la précision et la fidélité sont de moindre valeur devant la validité qui est le premier critère principal d’évaluation.
4. Les types d’erreurs :
Au cours d’une recherche, malgré toutes les dispositions prises, des erreurs peuvent se produire. C’est ainsi qu’on distingue entre autres les erreurs de fait. Ce sont des déformations de faits qui peuvent être dus à l’informateurs ou au manque d’attention de l’enquêteur.
Ensuite viennent les erreurs relatives qui sont liés aux facteurs de contexte ou de temps. Nous pouvons considérer l’exemple d’une personne qui se décide à aller acheter des gaufres. Après avoir rencontré une connaissance en chemin, elle peut se décider à aller plutôt boire un pot.
Il faut aussi considérer les erreurs d’interprétation. Elles sont généralement produites par une ingérence de la subjectivité du chercheur dans l’analyse des données. Celle-ci pousse le chercheur à entrevoir dans ces données plus que ce qu’elles traduisent.
Enfin, on peut noter les erreurs de compte rendu des faits. Elles sont dues à une absence de prise en considération des caractéristiques de des informateurs et des circonstances de la recherche.
5. La triangulation :
Il est possible d’évaluer un travail scientifique à travers de multiples comparaisons. Cela permet de contourner le caractère unique de la situation en situation d’étude de cas. C’est ainsi qu’on peut dégager plusieurs différents procédés de comparaisons à savoir la triangulation :
- temporelle
- spatiale
- théorique
- méthodologique
- des observations
CONCLUSION :
Les méthodes et les techniques représentent une richesse indéniable pour l’enrichissement d’une recherche donnée. Car quel que soit l’objet d’une recherche, la qualité des résultats dépend des méthodes mises en œuvre. Il est donc impératif pour un chercheur de connaître les différents types de méthode, les techniques de collecte des données afin de faire un choix judicieux. Pour que les résultats de sa recherche soient valides, fiables et même précis. En fin de compte, les erreurs seront minimisées durant la recherche
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